Bienvenue sur le site du monastère des dominicaines de Lourdes!

 

Février

26 février

L'écobuage au Béout face au monastère

L'herbe sera verte au printemps pour les brebis




26 février

Année Bernadette 2019

Prier le Rosaire avec sainte Bernadette

Mystèresglorieux

La résurrection

Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ (2 Co 4,6).

Le Juste ne doit point craindre la dissolution de son corps, puisqu'il doit, un jour, ressusciter glorieux et tout resplendissant de gloire.

Notre Dame de Lourdes, que ta présence maternelle nous soutienne au milieu des luttes et des épreuves de cette vie, car les souffrances du temps présent ne sont rien en comparaison du bonheur qui nous attend.

 

L’ascension

Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel (Ac 1,11).

Elle avait toujours le ciel devant les yeux. Elle ne cessait de dire à son infirmière: Allons au ciel! Travaillons pour le ciel!

Notre Dame de Lourdes, veille sur les femmes et les hommes de ce temps. Tourne sans cesse nos regards et nos cœurs vers Jésus, lui qui nous fait connaître le Père.

 

La pentecôte

Quand le jour de la Pentecôte arriva… un bruit vint tout à coup du ciel, comme si un vent violent se mettait à souffler (Ac 2,1-2).

A peine si j'avais ôté le premier bas [pour traverser le Gave], j'entendis un bruit comme si ç'eut été un coup de vent… J'entendis encore le même bruit; comme je levais la tête en regardant la grotte, j'aperçus une Dame.

En toi, Marie, l’Esprit Saint accomplit des merveilles: aide-nous à être des témoins du Seigneur au sein de l'Eglise.

 

L’assomption

Le Christ voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée
(Ep 5,27).

Je ferai tout pour le ciel, c'est là ma patrie, là, je trouverai ma Mère, dans tout l'éclat de sa gloire, et avec elle je jouirai du bonheur de Jésus lui-même avec une sécurité parfaite.

O Marie, refuge des pécheurs, regarde avec tendresse, les misères de nos corps et de nos cœurs. Brille pour tous, comme une douce lumière, au passage de la mort.

 

Le couronnement de Marie

Etreins la sagesse et elle t’élèvera, elle fera ta gloire si tu l’embrasse; sur ta tête elle posera un diadème de grâce, elle t’offrira une couronne d’honneur (Pr 4,8-9).

Ma couronne, au ciel, doit être étincelante d'innocence, et les fleurs brillantes comme le soleil.

Marie Immaculée, toi qui as dit à Bernadette: «Je suis l’Immaculée Conception», viens en aide aux pécheurs que nous sommes. Donne-nous le courage de la conversion, l’humilité de la pénitence et la persévérance de la prière.

24 février

Septième dimanche
du Temps ordinaire

Les relations transformées par l'amour
(Lc 6, 27-38)

Renoncer à la violence et à la vengeance (27-30)

27 Mais à vous qui m'entendez, je dis:
aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, 28 bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
29 A celui qui te frappe sur la joue tends aussi l'autre et à qui t'enlève ton manteau, ne refuse pas aussi ta tunique. 30 A quiconque te demande, donne et à celui qui t'enlève tes biens, ne les redemande pas.

Jésus introduit son enseignement par «à vous qui m'entendez» pour raviver l'attention de ceux qui l'écoutent. Il revient sur la quatrième béatitude (6, 22-23), sur la patience dans les épreuves, pour expliciter comme la traduire dans les actes de la vie quotidienne. Comme le dit Bède, «après leur avoir dit qu'ils auraient à souffrir de leurs ennemis, il leur enseigne maintenant comment ils doivent agir avec ces mêmes ennemis»; le propre de l'ennemi étant de nuire et de tendre des embûches.
Jésus s'adresse à tous et utilise la deuxième personne du pluriel comme pour les béatitudes et les malédictions qui précèdent. A la volonté de faire le mal des ennemis (cf. Pr 25, 21), à la haine, à la malédiction et à la calomnie, à tout ce qui porte atteinte à la réputation en quelque sorte, il faut opposer une attitude contraire: aimer, faire du bien, bénir, prier.
Jésus passe alors au tutoiement: il s'adresse à la conscience de chaque disciple en donnant trois cas concrets où la justice stricte fait place à l'absence de vengeance (6, 29-30). Tout d'abord à celui qui envoie une gifle sur la joue droite, tendre l'autre pour bien montrer que l'on ne se vengera pas et que l'on ne se dérobera pas à l'outrage qui est fait. La violence ne répond pas à la violence; il faut même être prêt à accueillir un nouvel outrage, se disposer à souffrir le mal qu'on veut nous faire. Deuxième situation envisagée: à celui qui arrache violemment le manteau, vêtement de dessus que l'on porte en quelque sorte par-dessus le marché, Jésus demande d'abandonner même la tunique, vêtement de dessous indispensable. Enfin, troisième exigence: donner largement à qui demande et même plus sans faire de distinction entre les personnes et si nos biens sont volés il ne faut pas songer à les retrouver par la suite: on ne s'oppose pas à la violence, pour réclamer ensuite ce qui nous a été dérobé.
En conclusion, on peut dire que même si l'honneur et les biens possédés sont indispensables, il ne sont rien à côté de la charité, et chacun doit être prêt à y renoncer.

Un amour universel et désintéressé (31-34)

31 Et comme vous voulez que les humains fassent pour vous, faites de même pour eux.
32 Et si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle grâce est à vous? En effet les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment.
33 Et si vous faites du bien à ceux [qui] vous font du bien, quelle grâce est à vous? Les pécheurs font aussi la même chose.
34 Et si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir, quelle grâce est à vous? Des pécheurs prêtent aussi à des pécheurs afin d'obtenir en retour l'équivalent.
35 Mais aimez vos ennemis et faites du bien et prêtez n'espérant rien en retour; et votre récompense sera grande. Et vous serez fils du Très-Haut, parce que lui est bon pour les ingrats et [les] méchants.

Jésus, après un premier développement sur le refus d'utiliser la violence face à la violence, invite maintenant à une charité sans limite. Pour cela, il pose d'abord un principe général, appelé couramment «la règle d'or»: «Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse». Il était connu des sages païens de l'antiquité comme des Juifs; on peut lire dans le Talmud: «Ce qui t'est haïssable, ne le fais pas à ton prochain» (Talmud, Shabbat, 31a). Dans tout homme en effet Dieu a déposé amour et miséricorde. Mais Jésus le reprend sous une forme originale, positive: «comme vous voulez que les humains fassent pour vous, faites de même pour eux».
Il en tire trois conséquences pour le comportement concret des disciples, en continuant à employer le «vous». Peut-être leur parle-t-il en tant que communauté?
Il s'arrête tout d'abord sur l'amour qui répond à l'amour et constate que c'est une chose naturelle, à la portée même des pécheurs; cet amour ne mérite donc aucune faveur de Dieu. Il en est de même pour le bien accompli à l'égard de ceux de qui nous rendent la pareille. La disposition du cœur est encore la même lorsque nous prêtons, car prêter implique qu'on recevra au moins le remboursement de la somme prêtée; sinon ce n'est pas du prêt. Tout cela est du donnant-donnant et non une charité sans limite.
Jésus reprend ces trois points en invitant ses disciples à aller au-delà de la règle de réciprocité qui marquent ordinairement les relations humaines. Tout d'abord aimer les ennemis: l'attitude de Jésus pendant sa passion en sera la parfaite illustration; puis faire du bien à tous, puisqu'il ne précise pas de catégorie de personnes particulières; enfin prêter en acceptant de faire le sacrifice du remboursement. Ceux qui agissent ainsi auront une grande récompense, sans que Jésus dise laquelle. La récompense est pour le futur, après la mort, contrairement à ce que Jésus a promis aux persécutés (6, 23). En agissant ainsi, les disciples deviendront dès maintenant les fils du Très Haut — nom donné plusieurs fois à Dieu dans l'évangile de Luc (1, 32.76) —, ils recevront dès maintenant l'adoption divine parce qu'ils seront semblables à Dieu. Le Très Haut n'est-il pas bon pour tous, même s'ils sont ingrats ou méchants? Comment? En les comblant de tous ses biens: il ne fait pas de distinction entre les hommes pour donner la pluie et la fécondité de la terre, pour donner le jour et la nuit, etc.

Appel à la miséricorde (36-38)

36 Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.
37 Et ne jugez pas et vous ne serez pas jugés; et ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
38 Donnez et il vous sera donné: on donnera dans votre pli [du vêtement] une mesure belle, bien tassée, secouée, débordante; en effet de la mesure par laquelle vous mesurez, il sera mesuré en retour [pour] vous.

Au rejet de la violence et à la surabondance, Jésus ajoute la miséricorde présentée en quelque sorte comme le couronnement de la transformation des relations par la charité des fils du Très Haut. Et, tout comme la règle d'or introduisait un paragraphe sur l'exercice concret de l'amour désintéressé, un appel à la miséricorde sert d'en-tête à trois conseils sur la mise en pratique de cette vertu.
La miséricorde est le propre de celui qui se penche sur la misère de l'autre en prenant modèle sur notre Père, qui est miséricordieux. Une forme de la misère de l'homme est de commettre de mauvaises actions. Jésus pose d'abord les exigences de la miséricorde sous un mode que l'on pourrait qualifier de négatif (v. 37). Celle-ci ne se prononce pas sur la culpabilité de l'autre devant Dieu: elle ne juge pas. De plus, elle ne condamne pas l'autre comme coupable. Si quelqu'un fait ainsi, Dieu fera de même pour lui. Nous bénéficions de son indulgence. Luc utilise le passif divin: «vous ne serez pas jugés, vous ne serez pas condamnés».
Jésus indique ensuite un précepte sous mode positif: donnez. Là encore Dieu agira pour nous comme nous le faisons pour notre prochain: sa miséricorde se proportionne à la nôtre. Il ne donne pas l'équivalent, mais ici encore il fait preuve de surabondance comme le montre la mesure qu'il utilise: «belle, bien tassée, secouée, débordante». Ces adjectifs sont ceux que l'on utilise pour de la farine. Cette mesure est versée dans le pli du manteau relevé comme un tablier pour faire une sorte de poche. Ce qui est donné est beau et bon: de très bonne qualité; la mesure est bien tassée: elle peut donc contenir le maximum de denrée; elle est aussi secouée: les intervalles qui auraient pu rester encore vides sont remplis; enfin elle est débordante: ce qui indique une surabondance, un surplus.
Jésus conclut avec un proverbe qui semble réducteur par rapport à ce qu'il vient de dire. «De la mesure par laquelle vous mesurez, il sera mesuré en retour pour vous», est en effet une variante de la loi du talion. Mais Jésus en transforme le sens en en faisant une invitation à la surabondance. C'est comme s'il disait: prenez exemple sur la mesure du Père pour mesurer ce que vous donnez à vos frères et vos recevrez avec largesse.

22 février

Suite aux dégâts causés par la pyrale du buis, le cimetière est en chantier!

Il y a encore du travail à faire avant qu'il trouve une nouvelle beauté...

18 février

Sainte Bernadette

Année Bernadette 2019

Prier le Rosaire avec sainte Bernadette

Mystères douloureux

L’agonie

Jésus vint vers un domaine nommé Gethsémani… Il commença à ressentir tristesse et angoisse (Mt 26,36-37).

O très sainte Mère de mon Jésus, qui avez vu et avez senti l'extrême désolation de votre cher Fils, assistez-moi dans le temps de la mienne.

Dans le creux de nos vies souvent obscures, dans le creux de ce monde où le Mal est puissant, apporte, ô Marie, l’espérance et redonne la confiance.

 

La flagellation

Pilate prit Jésus et il le fit fouetter (Jn 19,1).

Qu'elle dut être profonde la douleur dans ce cœur si sensible de la Mère de Jésus en voyant ce cher corps meurtri de coups et contemplant les lambeaux de chair qui tombaient et le sang qui ruisselait de la tête aux pieds de ce sacré corps!

Mère des hommes et des peuples, toi qui ressens d’une façon maternelle leurs luttes entre le bien et le mal, écoute notre prière, viens au secours de tes enfants dans l’épreuve.

 

Le couronnement d’épines

Les soldats tressant une couronne avec des épines, la placèrent sur la tête de Jésus (Jn 19,2).

O Jésus désolé et en même temps refuge des âmes désolées, votre amour m'apprend que c'est de vos délaissements que je dois tirer toute la force dont j'ai besoin pour supporter les miens.

Notre Dame du Bon Secours, nous te confions tous ceux que nous portons dans notre cœur, particulièrement, les malades et les désespérés. Apprends-nous à prier pour tous les hommes.

 

Le portement de croix

Portant lui-même la croix, Jésus sortit vers le lieu dit du Crâne (Jn 19,17).

Pourquoi il faut souffrir? Parce que ici-bas, le pur Amour ne vit pas sans souffrances. O Jésus, Jésus, je ne sens plus ma croix quand je songe à la vôtre…

O Marie, Reine de la paix, regarde les peuples victimes de la guerre! O Marie, salut des malades, accorde-leur la force et l’espérance!

 

Le crucifiement et la mort de Jésus

Jésus dit au disciple: Voici ta mère. Et à partir de cette heure-là le disciple la prit chez lui (Jn 19,27).

O Marie, ô Mère de douleurs! au pied de la croix, vous avez reçu le titre de notre Mère. Je suis l'enfant de vos douleurs, l'enfant du Calvaire.

Mère de l'Eglise, enseigne-nous à construire le monde, de l'intérieur, dans la profondeur du silence et de l'oraison, dans la joie de l'amour fraternel, dans la fécondité irremplaçable de la Croix.

17 février

Sixième dimanche
du Temps ordinaire

« Heureux les pauvres ! Quel malheur pour vous les riches ! »
(Lc 6, 17.20-26)

17 Etant descendu avec ses apôtres, Jésus s'arrêta sur un lieu de plaine, ainsi qu'une foule nombreuse de ses disciples et une multitude nombreuse du peuple de toute la Judée et Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon. 20  Ayant levé ses yeux vers ses disciples, il disait:

Heureux les pauvres parce que le Royaume de Dieu est vôtre.
21 Heureux ceux qui ont faim maintenant, parce que vous serez rassasiés.
Heureux ceux qui pleurent maintenant, parce que vous rirez.
22 Heureux êtes-vous lorsque les humains vous haïront et vous excluront et outrageront et rejetteront votre nom comme mauvais à cause du Fils de l'homme.
23 Réjouissez-vous en ce jour-là et bondissez de joie, voici en effet: votre récompense [est] grande dans le ciel; car c'est ainsi que leurs pères faisaient aux prophètes.

24 Mais malheur pour vous les riches, car vous recevez votre consolation.
25 Malheur pour vous, qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim.
Malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez affligés et pleurerez.
26 Malheur quand tous les humains disent du bien de vous, car c'est ainsi que vos pères faisaient aux faux prophètes.

Jésus commence sa prédication à ses disciples par quatre béatitudes et quatre malédictions.
A la différence des béatitudes contenues dans l'Ancien Testament, qui sont à la troisième personne, Jésus parle ici à la deuxième personne du pluriel: il interpelle ses auditeurs. Tous sont dans une situation de pauvreté, de faim, de pleurs, de persécutions à cause du Fils de l'homme. Les disciples à qui il parle sont en effet ces pauvres à qui le Messie vient annoncer la Bonne nouvelle, selon la prophétie d'Isaïe (Is 61, 1) que Jésus a partiellement citée dans son discours inaugural à Nazareth (4, 18-19). Ils sont aussi ces affligés que l'oint du Seigneur vient consoler (Is 61, 2). Pauvres et affligés, sans distinction entre Juifs et païens, tous connaîtront, par Jésus, le bonheur, la joie du Royaume. Entre la béatitude des pauvres et celle des affligés, Jésus inclut la béatitude des affamés qui n'est pas dans la prophétie d'Isaïe par laquelle il a inauguré son ministère; elle est une variante des deux béatitudes entre lesquelles elle est incluse.
Le «maintenant» des deuxième et troisième béatitudes, oppose le temps présent à un retournement à venir. Le bonheur apporté par Jésus, le bonheur du Royaume de Dieu est donné dès maintenant, mais il ne sera possédé en plénitude qu'après cette vie. Pour l'immédiat, c'est le combat de la foi au milieu des persécutions qui attend les disciples, comme le montre la quatrième béatitude.
Quand la persécution arrivera — haine, exclusion, outrages, rejet —, en ces jours où les humains haïront ses disciples, Jésus les invite à se réjouir: leur récompense est déjà préparée par Dieu dans le ciel; elle est concomitante des persécutions subies.
Comment entendre la finale du verset 23: «car c'est ainsi que leurs pères faisait aux prophètes»? «Leurs pères» désigne les Juifs; mais en en faisant une caractéristique des «humains» du verset précédent, Jésus en élargit la portée; ils désignent tous ceux qui persécuteront ses disciples comme les Juifs ont persécutés les prophètes. Les disciples sont ainsi placés dans la même situation que les prophètes d'Israël.
Toutes les béatitudes doivent donc être lues comme un tout qui décrit le chemin du disciple.
Elles sont complétées par quatre malédictions qui rappellent la prédication des prophètes (cf. Is ). Elles sont, comme les béatitudes, à la deuxième personne du pluriel. Jésus s'adresse aux mêmes personnes, ce qui laisse à penser que chacun des disciples est invité à réfléchir aux deux chemins qui lui sont présentés. Il est concerné tant par les béatitudes que par les malédictions. La première malédiction est pour les riches: ils reçoivent déjà leur consolation: ils la trouvent dans leurs richesses mêmes et cela est pour eux un malheur. En effet, maintenant, dans le temps présent, ils sont repus et rient de bon cœur, menant une vie sans souci. Mais lors du jugement, ils auront faim, ils seront affligés et ils pleureront, à l'inverse de ceux qui ont faim et pleurent maintenant: cela sera pour eux un malheur. Enfin, lorsque les disciples reçoivent des louanges de la part des humains, c'est encore pour eux un malheur: c'est ainsi que les Juifs faisaient avec les faux prophètes. Ainsi, être loués par les hommes, c'est être mis au rang des faux prophètes.
Les paroles de Jésus font écho à celles de Marie: «Ceux qui ont faim, il les combla de biens et renvoya les riches les mains vides» (1, 52-53). Une différence apparaît cependant: le renversement de situation est pour l'au-delà, précise Jésus, et non pour maintenant.
En fait, les malédictions ne sont pas des malédictions proférées par le Christ, mais le constat que la vie choisie par les riches et ceux qui sont comblés dans cette vie, alors qu'ils n'écoutent pas la Parole de Dieu, les conduit inexorablement au malheur, à la mort: ces malédictions sont en fait des lamentations. Ici encore les paroles de Jésus rappellent la prédication des prophètes d'Israël: un des aspects de leur mission était de dénoncer le mal pour inviter à la conversion.

14 février

Année Bernadette 2019

Prier le Rosaire avec sainte Bernadette

Mystères lumineux

Bernadette Soubirous a vécu trente-cinq ans: vingt-deux années à Lourdes (1844-1866), treize à Nevers (1866-1879). En 1858, dans la Grotte de Massabielle, à Lourdes, la Vierge Marie lui apparaît à dix-huit reprises. La vie de Bernadette en est transfigurée. Elle a laissé un carnet de notes intimes d'où sont extraites la majeure partie des méditations des mystères.

Le baptême

Jésus vint au Jourdain auprès de Jean pour être baptisé par lui. Jean s'opposa à lui en disant: Moi j'ai besoin d'être baptisé par toi, et toi tu viens vers moi? (Mt 3,13-14).

Jean-Baptiste ne cède que par humilité, que par obéissance: ainsi doit être accomplie toute justice, a dit Jésus. Toute… Comme Sauveur, en expiant; comme pécheur, puisqu'il les représente, en s'humiliant; comme Juste en se purifiant encore…

Nous te prions, Seigneur, pour que ceux qui se lavent le visage avec l'eau de la source, soient renouvelés dans la grâce de leur baptême.

 

Les noces de Cana

La mère de Jésus dit aux serviteurs: Quoi qu'il vous dise, faites-le (Jn 2,5).

La vision me répéta plusieurs fois que je devais dire aux prêtres qu'il devait se faire une chapelle et d'aller à la fontaine pour me laver et que je devais prier pour les pécheurs.

Nous te prions, Seigneur, pour les hospitaliers de Lourdes; qu'ils soient toujours à l'écoute de Jésus par Marie pour transmettent aux malades amour et espérance.

 

L’annonce du Royaume

L'Esprit du Seigneur m'a envoyé proclamer aux captifs la liberté et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté, proclamer une année d'accueil par le Seigneur (Lc 4,18-19).

Qu'il y a longtemps que Jésus appelait le moment de commencer sa mission!… Cependant, point d'empressement, point d'ardeur naturelle. La volonté de son Père règle tout, rien ne le presse, que de faire la volonté de son Père.

Vierge fidèle, sainte demeure du Verbe, enseigne-nous à persévérer dans l’écoute de la Parole.

 

La transfiguration

Jésus emmène ses disciples à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux (Mt 17,1-2).

La vie chrétienne n'a pas seulement ses combats et ses épreuves, elle a aussi ses consolations. Et si du Thabor il faut aller au Calvaire, du Calvaire, on revient au Thabor avec Jésus. Là, est l'avant-goût du ciel.

La flamme des cierges qui brûlent à Lourdes nous invite à resplendir de la lumière du Seigneur. Prions pour tous les pèlerins qui déposent un cierge pour confier leur vie à Dieu.

 

L’eucharistie

Ceci est mon corps donné pour vous (Lc 22,19).

Je n'étais rien, et de ce rien, Jésus en a fait une grande chose. Oui, puisque je suis en quelque sorte un Dieu par la sainte communion; Jésus me donne son cœur, je suis donc cœur à cœur avec Jésus, épouse de Jésus, amie de Jésus, c'est-à-dire un autre Jésus.

Marie, médiatrice de toute grâce, tu as guidé Bernadette à la découverte de la source; guide-nous vers les sources de la vraie vie. Aiguise en nous la faim de l’eucharistie, le pain de la route, le pain de vie.

11 février

Prière à Notre Dame de Lourdes


O Marie, Notre-Dame de Lourdes,
que ta beauté et ton sourire réchauffent nos cœurs!
Que ton appel à la pénitence nous trouve disponibles et généreux!
Que nos communautés s’appuient sur la foi de Pierre et s’engagent à la suite du Christ!
Que ton Immaculée Conception nous fasse espérer en l’innocence retrouvée et désirer la sainteté!
Que la lumière de Pâques ravive en nous la flamme de la charité!
Marie, Reine de la paix:
regarde les peuples victimes de la guerre!
Marie, salus infirmorum:
accorde aux malades la force et l’espérance!
Marie, toi qui as connu la pauvreté:
viens en aide, par nos mains, aux plus déshérités!
Marie, Mère de l’Eglise:
comme toi, que chacun dise oui aux appels de Dieu!
Marie, Mère de Dieu:
fais-nous chanter Magnificat
puisque le Royaume de Dieu nous est ouvert!

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous!
Sainte Bernadette, priez pour nous!
Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous!

10 février

Cinquième dimanche
du Temps ordinaire

Lc 5, 1-11


Une autorité divine (Lc 5,1-3)

5 1 Or il arriva pendant que la foule se serrait autour de lui et entendait la parole de Dieu et que lui-même était debout près du lac de Génésareth, 2 qu'il vit deux barques se trouvant près du lac; les pêcheurs étant descendus, lavaient leurs filets. 3 Etant monté dans une des barques qui était à Simon, il le pria de mener un peu en pleine eau loin de la terre; étant assis, il enseignait les foules depuis la barque.

La foule vient à Jésus et se serre autour pour entendre la Parole de Dieu: la parole de Jésus est identifiée à une parole venant de Dieu. Les auditeurs reconnaissent donc en Jésus un prophète, car annoncer la Parole de Dieu fait partie du ministère du prophète (cf. 4, 24). Jésus est debout au bord du lac de Génésareth. Il voit alors deux barques amarrées et les pêcheurs lavant leurs filets sur la grève au retour de la pêche nocturne. Une d'elle appartient à Simon qu'il connaît: c'est un de ses disciples et il a guéri sa belle-mère. Il monte à bord et lui demande de s'écarter du rivage pour que, de là, il puisse continuer à enseigner à la foule, assis dans la barque.

La pêche miraculeuse et la mission de Pierre (5,4-11)

4 Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon: Mène en pleine eau vers la profondeur et laissez descendre vos filets pour la pêche. 5 Et répondant, Simon dit: Maître, ayant peiné durant toute la nuit, nous n'avons rien pris; mais sur ta parole-événement je laisserai descendre les filets. 6 Et ayant fait cela, ils prirent une multitude nombreuse de poissons, or leurs filets se déchiraient. 7 Et ils firent signe aux compagnons [qui étaient] dans l'autre barque de venir à leur aide; et ils vinrent et remplirent les deux barques à tel point qu'elles enfonçaient.

8 Ayant vu, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus en disant: Eloigne-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur, Seigneur! 9 En effet une frayeur l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons dont ils s'étaient saisis. 10 De même et Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon: Ne crains pas; à partir de maintenant ce sont des hommes que tu captureras vivants. 11 Et ayant ramené les barques sur la terre, ayant tout abandonné, ils le suivirent.

Une fois sa prédication terminée, Jésus demande à Simon de gagner le large et à ses compagnons de faire descendre les filets pour la pêche. Simon, pêcheur de profession, lui fait remarquer que leur pêche nocturne a été infructueuse, et pourtant la nuit est plus favorable que le jour pour ce travail. Mais il croit que la parole de Jésus produit ce qu'elle dit: elle est une parole-événement comme il a déjà eu l'occasion de le constater. N'est-elle pas parole de Dieu? Jésus est prophète en transmettant la parole de Dieu et aussi en manifestant l'œuvre de Dieu. Pierre obéit donc à Jésus qu'il considère comme un Maître: il lui reconnaît une autorité. Et alors, contrairement à toute prévision humaine, de très nombreux poissons entrent aussitôt dans les filets qui se déchirent sous leur poids. Les pêcheurs font alors signe avec des gestes à leurs associés de l'autre barque, qui étaient restés sur le rivage. Ils arrivent et aident à remonter les poissons: les deux barques sont remplies et enfoncent sous le poids. Jésus manifeste qu'il est investi de l'autorité même de Dieu sur la nature, mais il ne veut pas s'en servir pour son profit personnel (4, 3).

Simon, que Luc appelle Pierre — nom que Jésus lui donnera par la suite —, voyant cela, tombe immédiatement aux genoux de Jésus: devant la présence de Dieu qui se manifeste en lui, il se découvre pécheur et lui demande de s'éloigner; il réagit comme Isaïe lorsqu'il était en présence de la sainteté de Dieu. C'est ce qu'avait fait Isaïe en présence de la sainteté de Dieu: «Malheur à moi, parce que je suis percé de douleur, parce que je suis homme, et que j'ai des lèvres impures» (Is 6, 5). Et alors qu'il avait appelé Jésus Maître peu avant, Simon maintenant l'appelle Seigneur. Comme lors d'une théophanie, il est saisi de frayeur et tous ses compagnons réagissent de même; Jacques et Jean sont nommés. La suite du passage présente aussi une ressemblance avec la réaction d'Isaïe, lors de sa vision inaugurale: alors que Dieu avait demandé au prophète qui il pourrait envoyer en mission, Jésus confie à Pierre une mission: «Ne crains pas; à partir de maintenant ce sont des hommes que tu captureras vivants». La puissance que Jésus a manifestée n'a pas pour but d'annoncer un châtiment, mais une parole de grâce; elle œuvre pour la vie, il n'y a donc pas à craindre.
A partir de ce moment-là tous ceux qui avaient vu ce qui s'était passé, abandonnent tout ce qu'ils avaient et suivent Jésus.

7 février

Année Bernadette 2019

Prier le Rosaire avec sainte Bernadette

Mystères joyeux

Bernadette Soubirous a vécu trente-cinq ans: vingt-deux années à Lourdes (1844-1866), treize à Nevers (1866-1879). En 1858, dans la Grotte de Massabielle, à Lourdes, la Vierge Marie lui apparaît à dix-huit reprises. La vie de Bernadette en est transfigurée. Elle a laissé un carnet de notes intimes d'où sont extraites la majeure partie des méditations des mystères.

L’annonciation

Voici que tu concevras et enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (Lc 1,31).

L'humilité est le secret de la gloire de Dieu. Jésus dans le sein de Marie. Le cœur de Marie est comme un autel, et là s'offre la victime de réparation, d'adoration, d'impétration, d'action de grâces.

Nous te prions, Seigneur, par l'intercession de sainte Bernadette, pour les petits et pour les humbles.

 

La visitation

Marie se rendit en hâte vers une ville de Juda et pénétra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth (Lc 1,39-40).

Je revins à la grotte parce que je me sentais pressée intérieurement. A peine si j'avais dit la première dizaine, j'aperçus la même Dame. Je continuai à dire mon chapelet, elle disparut.

Marie Immaculée, intercède pour les pèlerins du monde entier qui se rendent à Lourdes.

 

La naissance de Jésus

Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire (Lc 2,7).

Jésus-Christ après sa naissance. Je le contemple avec Marie et Joseph; mais dans quel état! Crèche! humiliation, privation, souffrance.

Seigneur, nous te présentons tous ceux qui viennent à la Grotte de Lourdes déposer leur fardeau de misère et de souffrance.

 

La présentation de Jésus

Toi-même, un glaive te transpercera l'âme (Lc 2,35).

O Marie, ma bonne Mère, faites qu'à votre exemple je sois généreuse dans tous les sacrifices que Notre-Seigneur pourra me demander dans le cours de ma vie.

Souviens-toi, Marie, Mère de miséricorde, de toutes les mères qui viennent à Lourdes prier pour un enfant malade.

 

Le recouvrement de Jésus au Temple

Jésus croissait en sagesse, en taille et en grâce auprès de Dieu et des homme (Lc 2,52).

Croissez, Jésus, croissez en moi, dans mon cœur, dans mon esprit, mon imagination, mes sens, par votre modestie, votre pureté, votre humilité, votre zèle, votre amour. Croissez avec votre grâce, votre lumière, votre paix.

Marie, notre Mère, que la tendresse dont tu entourais Jésus, ton enfant, soit celle qui guide toutes les mères. Aide leurs enfants et petits-enfants à découvrir combien ils sont aimés de Dieu.

4 février
Sainte Catherine de Ricci

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3 février

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

3 février

Quatrième dimanche
du Temps ordinaire

Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs (Lc 4, 21-30)

22 Et tous lui rendaient témoignage et s'étonnaient des paroles de grâce sorties de sa bouche et ils disaient: Celui-ci n'est-il pas fils de Joseph? 23 Alors il leur dit: Sûrement vous me direz cette parabole: Médecin, soigne-toi toi-même. Tous les choses que nous avons entendu être arrivées à Capharnaüm fais-[les] aussi ici dans ta patrie. 24 Il dit: Amen je vous dis: aucun prophète [n']est favorable dans sa patrie.
25 En vérité je vous dis, il y avait beaucoup de veuves en Israël, aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé pendant trois ans et six mois, lorsque survint une grande famine sur toute la terre, 26 et Elie ne fut envoyé auprès d'aucune d'elles sinon à Sarepta de Sidon, auprès d'une femme veuve. 27 Et il y avait beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée, et aucun ne fut purifié sinon Naaman le Syrien.
28 Alors tous furent remplis de colère dans la synagogue en entendant ceci, 29 et se levant ils le jetèrent hors de la ville et le menèrent jusqu'à un escarpement de la montagne sur laquelle la ville était bâtie, pour le précipiter en bas; 30 or lui étant passé au milieu d'eux s'en allait.

Les réactions des compatriotes de Jésus ne se font pas attendre. Ils lui rendent témoignage: les paroles entendues provoquent leur l'admiration, tant elles sont remplies de grâce, de charme, comme Jésus lui-même. Avec Jésus et par lui, la bienveillance de Dieu se manifeste parmi eux. Les Juifs de Nazareth s'inscrivent donc dans le courant d'admiration suscité par Jésus en Galilée. Ils sont d'autant plus étonnés que Jésus est le fils de Joseph. Comment un simple artisan de chez eux peut-il avoir une mission prophétique hors du commun? Mais Jésus entend ce qu'ils n'ont pas dit. Etant fils de Joseph, en effet, il est de chez eux; ses compatriotes pensent donc avoir droit à ce qu'il prenne en compte leurs intérêts, qu'il manifeste chez eux la libération, la guérison, qu'il vient apporter. Ils veulent mettre la main sur lui. Ce que tu as fait à Capharnaüm, pensent-ils, est en accord avec la mission prophétique que tu revendiques, montre-le donc aussi chez nous. Ce n'est pas au prophète que les Nazaréens rendent témoignage, mais à un envoyé de Dieu qui est un des leurs, et dont ils espèrent tirer profit.
Jésus conclut par une formule lapidaire: Aucun prophète n'est favorable dans sa patrie (v. 24). Au verset précédent «patrie» s'opposait à Capharnaüm et désignait le lieu où Jésus avait été élevé. Ici «patrie» renvoie à Israël opposé aux nations. L'année favorable que Dieu va instaurer, se traduit donc concrètement par le fait que son prophète oint d'Esprit Saint sera favorable pour les nations païennes.
Jésus prend deux exemples pour illustrer son affirmation, l'exemple d'Elie et d'Elisée, figures emblématiques du prophétisme d'Israël. Sur ordre d'Elie, en effet, une sécheresse régnait sur tout le pays d'Israël, en punition pour le culte de Baal établi par le roi Achaz (1 R 16, 32-33). Quand il fut lui-même atteint par la sècheresse, Elie fut envoyé par Dieu auprès d'une veuve du pays de Sidon qui lui donnerait à manger (1 R 17, 9). Effectivement, Elie reçut l'hospitalité d'une pauvre veuve qui partagea avec lui le peu de nourriture qu'il lui restait (1 R 17, 14-16) et reçut du prophète une surabondance de farine et d'huile. Elisée, quant à lui, a été envoyé par le roi d'Israël pour guérir Naaman, un chef de l'armée du roi d'Aram. Elisée accepte: «Qu'il vienne donc vers moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël» (2 R 5, 8). Et Naaman fut guéri (2 R 5, 14). Mais le serviteur d'Elisée, qui avait servi d'intermédiaire, accepta de l'argent en reconnaissance, ce qui déplut à Elisée: comme punition, il devint lépreux (2 R 5, 23-27). Le message est clair: Jésus est envoyé vers les païens; l'année favorable qu'il vient proclamer est pour tous. Un volte-face se fait dans l'assemblée. Le témoignage bienveillant laisse place à la colère. Tous se lèvent pour faire sortir de la ville avec l'intention de le tuer en le précipitant du haut d'une falaise. C'est ce que feront les vignerons homicides de la parabole donnée par Jésus pour annoncer sa mort (20, 15; 23, 33). Mais Jésus passe à travers la foule et s'en va.

2 février

Journée de la vie consacrée

 

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